TLS. VII,22. Il n’est pas permis, sous prétexte de chant ou de musique, de faire attendre le prêtre à l’autel plus que ne le comporte la cérémonie liturgique. (…) le célébrant doit avoir, lui aussi sur ce point, égard aux chantres. (…)
Note du webmaster : lorsqu’une action se termine, il est nécessaire de faire cesser le chant à la fin de l’antienne ou du refrain prochains.
Il est fréquent de voir un chant d’entrée ou de sortie durer plus longtemps que le déplacement du cortège. Ce n’est pas en soi une erreur importante, mais cette pratique est dénuée de sens liturgique. La messe terminée et le cortège sorti, les musiciens peuvent interpréter des pièces religieuses (non liturgiques) capables d’accompagner la prière personnelle des fidèles, et en général on évitera des faire des démonstrations personnelles de savoir-faire juste après la messe.
Note du webmaster : Il faut distinguer deux catégories de pièces de musique :
- Les pièces qui font partie du rituel :
Elles portent les textes prévus par la liturgie (et qu’il est possible de dire au lieu de chanter), et dont les textes immuables se trouvent dans les livres liturgiques, c’est-à-dire le Missel et le Lectionnaire. Dans cette catégorie se trouve l’ensemble du kyriale (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus), ainsi que le Psaume et l’Alleluia.
- Les pièces qui accompagnent le rituel, mais n’en sont pas :
Les secondes sont celles dont les paroles sont libres, qui peuvent être complètement omises. C’est le cas du chant d’entrée, de l’invocation de la prière universelle, des chants qui accompagnent l’offertoire et la communion et la sortie.