CE. 41. Du mercredi des Cendres jusqu’à l’hymne « Gloria in Excelsis » de la Vigile Pascale, et aux célébrations des défunts, l’orgue et les autres instruments sont réservés au soutien du chant. Sont exclus de cette règle le dimanche de Lætare (4ème semaine de Carême) ainsi que les solennités et les fêtes.
De la fin de l’hymne « Gloria in excelsis » de la Messe de la Cène du Seigneur [Jeudi Saint] jusqu’à cette même hymne de la Vigile pascale, on emploiera l’orgue ou d’autres instruments de musique seulement dans le soutien du chant.
En outre, durant le temps de l’Avent, on emploiera avec modération la musique instrumentale, ce qui convient mieux à l’attente naturelle de ce temps, qui précède la pleine joie de la Nativité.
Note du webmaster : par « réservés au soutient du chant » cet article veut dire qu’en dehors de l’accompagnement du chant, les instruments, pour reprendre une formule plus ancienne, « doivent se taire ».
CE. 252 [Au temps du Carême] [b] On ne permettra l’usage d’instruments que pour le soutien du chant. On exceptera de cette règle les dimanches de Lætare (4ème dimanche de Carême), les solennités et les fêtes.
MS. 64. L’emploi des instruments dans l’accompagnement des chants peut être bon pour soutenir les voix ; il pourra rendre plus aisée la participation et plus profonde l’unité d’une assemblée. Mais le son des instruments ne devra jamais couvrir les voix ni rendre le texte difficile à comprendre.
Tout instrument doit se taire lorsque le prêtre ou un ministre prononce à haute voix un texte relevant de sa fonction propre.
Note du webmaster : ceci désigne aussi les parties propres au prêtre ou au diacre lorsqu’elles sont chantées. Par exemple il n’est pas admis que soit accompagné la doxologie « Per ipsum » (« Par Lui, avec Lui… »), mais seulement le « Amen » que chante la foule. Tout au plus l’orgue peut-il donner le ton au prêtre, et encore de la manière la plus discrète possible. On peut observer que beaucoup d’organistes méconnaissent cette disposition.
MS. 66. Le jeu en solo des instruments n’est pas autorisé durant le temps de l’Avent et du Carême, pendant le triduum sacré et dans les offices ou messes des défunts.
Note du webmaster : il paraît important de comprendre la profondeur de ce précepte : le seul vrai chant sacré reconnu par l’Eglise est le chant sacré sans instrument (principe permanent dans la liturgie orientale). Plus la sobriété est de mise dans la liturgie, plus la musique elle-même doit exprimer ce mouvement. Il semble aujourd’hui difficile d’exclure les instruments sur des laps de temps aussi longs que l’Avent et le Carême, mais il faut ne pas perdre de vue que l’on n’aurait jamais dû faire autrement (!). Il sera donc utile de travailler sur le fond pour revenir à l’observation de cette prescription, quitte à agir progressivement.