IGMR. 45. Un silence sacré, qui fait partie de la célébration, doit aussi être observé en son temps. Sa nature dépend du moment où il trouve place dans chaque célébration. Car, dans la préparation pénitentielle et après l’invitation à prier, chacun se recueille; après une lecture ou l’homélie, on médite brièvement ce qu’on a entendu, après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure.
Déjà avant la célébration elle-même, il est bon de garder le silence dans l’église, à la sacristie et dans les lieux avoisinants, pour que tous se disposent à célébrer les saints mystères avec coeur et selon les rites.
Note du webmaster : il ne convient donc pas de redouter le silence dans la liturgie, et de chercher systématiquement à « meubler » par des intermèdes musicaux, notamment entre les lectures, ou avant et après l’homélie. Une messe n’est pas une émission de radio. Cette crainte du vide peut, dans certains cas, révéler l’existence d’un « vide » bien plus profond, d’ordre spirituel, que la musique ne fait que combler superficiellement.