IGMR. 43. Les fidèles se tiendront debout depuis le début du chant d’entrée, ou quand le prêtre se rend à l’autel, jusqu’à la prière d’ouverture (collecte) inclusivement (…).
IGMR. 121. Pendant la procession vers l’autel, on exécute le chant d’entrée (cf. n. 47-48).
IGMR. 48. [Le chant d’entrée] Il est exécuté alternativement par la chorale et le peuple ou, de façon analogue, par le chantre et le peuple, ou bien entièrement par le peuple ou par la chorale seule. On peut employer ou bien l’antienne avec son psaume qui se trouvent soit dans le Graduel romain soit dans le Graduel simple ; ou bien un autre chant accordé à l’action sacrée, au caractère du jour ou du temps, dont le texte soit approuvé par la Conférence des évêques.
Note du webmaster : « un autre chant » : c’est ce qui est courament pratiqué dans les paroisses aujourd’hui. On voit clairement que les autres usages (alternance foule/chorale, ou foule/chantre, ou chorale seule) se sont perdus. Sans aucun doute le répertoire musical, et donc la culture musicale propre de l’Eglise, y aura perdu beaucoup.
Si l’on n’a pas de chant pour l’entrée (notamment pour les messes lues en semaine) la solution la plus répandue – et qui est la plus appropriée – est que le prêtre la lise. Mais lors des messes avec chants, l’antienne devrait être chantée. Mais comme cela n’est rendu possible que par le répertoire grégorien et que celui-ci est généralement exclu par les paroisses, on n’a rien pour remplacer l’antienne et on chant de libre inspiration, alors que le prêtre doit de toute façon lire cette antienne dans le missel. On en dira autant pour l’antienne d’offertoire (voire note spéciale à ce sujet) et pour celle de la communion.